Le marché de la location en Algérie

Marché location algérie

La location en Algérie

Perturbé et perturbant, le marché de l’immobilier laisse perplexe nombre de ses acteurs, particulièrement les prix et l’évaluation anarchique des biens. Le marché de la location est d’ailleurs de plus en plus concerné par une hausse de la demande et une offre morne. Pourtant les indicateurs portent à croire que les algériens vont de plus en plus se rabattre sur la location plutôt que l’achat. Pour répondre à cette demande croissante le secteur privé va devoir être incité à investir pour la location et non plus pour la pure spéculation. 

La conjoncture algérienne

Après une stagnation du marché de la location, celui-ci entame une progression depuis le début de l’année. Cette hausse devrait toucher selon le ministère du logement, les logements AADL, et ce à hauteur de 5 à 10%. Selon les acteurs du secteur, pour 400 000 demandes par an, c’est seulement 100 000 logements sociaux qui sont attribués. Cela sans compter la formule location-vente de l’AADL, qui a enregistré plus de 700 000 demandes. Cette dernière devrait contribuer à réguler le marché, même si les lenteurs dans la livraison pèsent sur son succès. Cette situation amène de nombreuses familles à vivre en colocation dans des conditions souvent problématiques ce qui complique la mobilité professionnelle ou encore le logement étudiant.

Les évolutions à venir

La première concerne les biais de paiement, les espèces étant le moyen unanimement plébiscité en Algérie, ceux-ci ont en effet longtemps favorisé la spéculation et le gonflement injustifié des prix. Des moyens législatifs sont donc actuellement en œuvre pour réguler cet aspect et imposer les paiements scripturaux (virements ou chèque) pour plus de transparence et traçabilité.

La deuxième concerne les estimations des biens à la location en Algérie. Celles-ci sont encore trop souvent déconnectées du marché. En effet les estimations se fondent souvent sur trop peu de critères, les plus utilisés étant la surface et le quartier, on tombe régulièrement sur des aberrations comme avoir sur la même zone un F4 sur niveau de villa avec tout le confort et un F4 en logement social complétement délabré au même prix, le propriétaire ne comprenant pas la valeur de son bien. Des évaluateurs indépendants se mettent donc en place sur le modèle de l’Argus, la transition numérique aidant, avec de nouveaux sites d’annonces immobilières utilisant leurs données client et leur expertise.

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